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Hessisch Oldendorf 2005 !

Passionnés de transformation, de tunning et de gros moulins et de voitures récentes, passez votre chemin… Amateur de poésie mécanique, de belles choses et d’histoire, prenez le temps de lire ce qui suit, en espérant que cela vous fasse rensentir le 1/10 de ce que j’ai vécu…

Jeudi 23 juin 2005, 16h30, aire d’autoroute de Bavois, sur l’axe Lausanne Yverdon. Quatre Cox alignées, trois de 1954 et une de 1972, fraîchement restaurée… Sept personnes, un sourire figé jusqu’au oreilles… Oui, la caravane que nous formons s’apprête à partir pour Hessisch Oldendorf 4ème édition, fameux meeting d’ancienne dont seul les diverses photos nous ont fait baver jusque là… Mais cette fois, c’est notre tour, on y va ! On y sera !

1'000 kilomètres nous sépare de se charmant village, donc nous feront les 160 premiers pour atteindre Bâle et charger les voitures sur le train. La semaine a été longue pour tout le monde, on ne prendra pas de risque… De plus, la formule est plus que séduisante lorsque l’on fait le calcul ! Donc, 20h30, le train accroche les wagons et nos belles, quelques bières et cochonnailles plus tard, on fera une petite sieste…

Et il est déjà 5h30 du matin. Après un petit déjeuner très « chemin de fer du monde », nous partons décharger les grands-mères. Le soleil se lève, le week-end s’annonce beau ! On repart, nous avons 60 km à faire pour rejoindre Hessisch, ce que l’on avale en une petite heure… 7h00, Hessisch se lève gentiment, les rue sont vides et seules nos 4 voitures les hante déjà, mirées par quelques curieux yeux en meurtrière en train de promener le chien. D’ailleurs, nous ferons l’ouverture d’un petit restaurant du coin, la patronne toute perturbée d’avoir déjà du monde si tôt…

Après ce sur petit déjeuner, nous partons en chasse du camping que l’on trouvera facilement (bien fléché !) pendant que nos deux bourgeois, Patrick et Alain iront à la recherche de leur Bed and Breakfast. Montage de la tente, mise à l’aise, on part faire quelques courses à l’Aldi du coin, et on rentre pour une petite sieste en attendant l’ouverture officielle du meeting… Certain on pu découvrir combien la journée est longue lorsqu’on se lève à 5h du matin…

Ensuite, ensuite… Impossible d’expliquer, de raconter… Tout va vite, très vite, les voitures, le temps, la tête tourne, une Hebmüller à gauche, non, deux, un tablette en osier sur la tête du blond, un volant de 54 à droite de la dame, porté comme une vulgaire baguette de pain, le même un peu plus loin dans les mains d’un autre, encore une Hebmüller qui passe, là-bas, une KDF, un mec qui court encore avec un Judson sur l’épaule… Vous n’arrivez pas à suivre ? Nous non plus, les premières heures, nous n’y sommes pas arrivés…

Tout est bon, tout est beau, tout est là, le début de l’histoire de notre passion dans un décor hallucinant, on ne savait plus ni ou regarder, ni quoi regarder tellement c’est … Indescriptible ! On arrive, nous sommes parmis les premiers à poser nos belles sur la place du village, a peine parquées qu’elles suscitent déjà la curiosité de certain, et pourtant… Une place remplie d’Ovale et de Split, Hebmüller, Kübel… Avons-nous traversé le temps ? Où est-ce seulement un trou dans cette réalité, un anachronisme ?

Des Barndoor’s, des KDF, un Schwim… L’appareil photo est déjà en train de supplier tellement le diaphragme doit être chaud… Enfin, on reprendra un peu nos esprits, car il est déjà 20h30 et on en a même oublié de manger… La terrasse sous les tonnelles avec "j’aime l’amour", une serveuse qui en apprendra long sur son t-shirt, pour nous servir un repas pantagruélique et merveilleusement bon pour un prix désrisoire… Allé, dodo, la journée va être longue, samedi…

Je ne vais même pas pouvoir en raconter beaucoup !! Des sentiments bizarres en arrivant avec ma toute nouvelle Ovale… La rue ou nous n’étions que trois le jour précédent, se trouvera remplie d’Ovale d’un bout à l’autre… L’Ovale ici, c’est comme aller avec une 1300 à Château d’Oex ! Bof, une de plus… Ensuite, on regarde mieux et elles sont toutes différentes… De la sobre comme la mienne dont très peux avaient la couleur (quatre peut-être ?) au « sapin de Noël » sur accessoirisée, il y avait de tout ! Et surtout de belles voitures ! Restaurée ou stock, des skis, des luges, tout est permis !

Même les photos rapportées ne sont pas très explicites, pour la simple raison que c’est dur d’en prendre plein les yeux et en plus d’essayer d’immortaliser ! Je vous parle pas du Swap meet, on y a passé le dimanche ou presque, hallucinant ! Du carburateur neuf siglé KDF aux volants chauve-souris, pendules d’Ovale dans sa grille, flèche nervurées ou non, on va baver des heures la au milieu ! Pour l'anecdote, ce pauvre Lianel cherchait des pièces "Cal look" pour sa 64... Hahahaha !! RIEN !

Nous ferons la balade du samedi, car c’est déjà l’heure, partis à l’arrache avec Raphaël, nos deux 54 suivront une des deux caravanes qui se croiseront pour traverser une rivière sur un ferry. Sympa, dans cette belle et verdoyante campagne allemande !

On se retrouvera plusieurs fois assis à côté de Rich Kimball et Keith Seume, sans vraiment faire exprès… Raphaël est même allé demandé à Keith si il était possible d’acheter sa superbe chemise rouge et jaune du Bug In, et il a sympathiquement répondu qu’il n’y en avait que trois en Europe ou quelques chose comme ça...… Pardon, on s’excuse et on passe ! Héhé !

Un repas encore lourd pour le samedi soir, et on repart pour une journée de dimanche chargée ou on a tourné, tourné, et tourné… On gardera un lourd souvenir d’Alain tombé amoureux d’un belle Split suédoise Patina, tel un gosse devant un jouet… Adorable, touchant !! Héhé !! Bon, 35'000 €, c’était beaucoup ! Mais cette suédoise…

Visite du musée Grundmann (Merci Patrick pour le coup de fils !) assez rapide, voir tout ça en moins de 45 minutes, c’est vraiment trop court. Mais je retiendrai les yeux de Yan avec les doigts posés sur le châssis de la n° 26, le 26ème prototype d’essai de la Cox. « Je l’ai touché, j’ai touché le châssis de la n°26 ! »

Enfin, dimanche soir, c’est le fils Grundmann imself qui nous rouvrira la cuisine « Du Grec » sur la place principale, car il ne faisait à manger que pour les organisateurs du meeting… Nous étions sept, vraiment trop sympa ! Il faut dire qu'ils sont un peu tombé amoureux de la Tuscher de Patrick dans la famille... Dernier repas sur un place ou trônes nos voitures mélangées a quelques Split’s encore présentes, uniquement de vieilles Cox. Je ne pense pas que ce soit de si tôt que l’on ai la chance de faire une bonne bouffe dans un décors pareil… Des images plein la tête… Et pour la première fois, à l’unanimité, il y a une chose pour laquelle nous sommes tous tombés d’accord… C’est le plus beau des meeting’s que nous n’ayons jamais fait, et il passe beaucoup, mais alors beaucoup trop vite !! On ne s’est pas ennuyé une minute, une seconde… Séance photo à côté du panneau...

Le lundi, direction Wolfsburg ! Sous les conseils de Mamoud, une visite était organisée pour une équipe d’anglais, nous n’avions qu’à nous y introduire… Ce qui fût fait sans problème ! Wolfsburg, comment vous décrire… Des boulevards presque californiens, au milieu de ses bâtiments en brique rouge… Encore en pleine hallucination !!

Après une visite relativement rapide de l’Auto Museum qui parraît bien fade après la collection de la famille Grundmann et Hessich, nous étions parqués avec les anglais dans une cours, les voitures parquées par année, et idem pour les bus.

Donc, on par pour un cruise’in au travers de Wolfsbourg, KDF devant, Combi à l’arrière, et c’est conduit par une « safety car » que l’on entrera au sein de l’usine même, avant d’aller s’aligner devant l’ancien atelier de 1936, toujours par année… Inutile de vous raconter, l’état de trance nous envahis… On y crois pas vraiment, mais nous sommes arrivés à un ultime rendez vous, là ou elles sont été construites 50 ans plus tôt, là ou elles sont nées…

Et comble de bol, comme l’atteste les photos, nos trois 1954 feront le bout de la première ligne, ce qui nous laissera le temps de faire quelques photos intimistes avec les vieux murs qui l’ont déjà vues il y a si longtemps…

Ensuite, on s’assied, dans l’herbe, et on regarde… On se demande depuis combien de temps il n’y a pas eu autant d’ancienne devant ces murs, et plein d’autre choses, on essaie d’imaginer les alignées de voitures neuve à l’époque, le Major Hirst, l’Allemagne qui se relève… Mais on tient pas en place, alors on va visiter les corridors, puis on montera jusqu’au 2ème étage pour prendre des photos de cette scène… Ce n’est pas les plus belles, mais on aura touché ces murs !

Après la partie presque officielle et que quelques sommités aie posés devant ma voiture (pas fier le gars !!), on prendra un tram pour passer par la boutique avant d’entrer en salle pour un court (et soporifico anecdotique) résumé historique de l’usine en anglais.

Ensuite, après avoir pillé les badges visiteurs mis à notre disposition, nous irons visiter les ateliers ou étaient fabriquées nos vieilles Cox, avec le fameux trou dans le toit qui paraît être le seul vestige des bombardements dans la seule halle de 1936 qui ai résisté. Bien sûr, même si la fabrication quasi complètement automatisée de la Golf Plus et du Touran sont intéressant, après ce que l’on a vécu ces 4 derniers jours, vous comprendrez que ça n’avais pas vraiment l’attention méritée… On a fait malgré tout 8 kilomètres au sein des halles de fabrications, et c’est impressionnant ! Pas de photo, c’était interdit !

Nous finirons par le trip ultime le lendemain, on dit au revoir au cheminées de Wolfsburg pour tracer vers la maison, pas loin de 1'000 kilomètre sur les autoroutes allemandes, qui sont des pilotes fort courtois avec leur patrimoine roulant, eux ! Les dépassements de camion avec la main par la fenêtre à la Gaston Lagaffe en on fait rire plus d’un !! Nous mettrons toute la journée (14 heures au total), avec une halte toutes les 2 heures. Consommation, 6,9 litres au 100 km, toit ouvrant ouvert et deux personnes à bord sur la moitié du trajet, en tenant un bon 100km/h… Quand je pense que depuis 50 ans on essaie de réinventer la voiture économique…

Je dois m’arrêter là, sinon j’écrirais encore des pages pêle-mêle en vrac et en continu, tellement il y a d’anecdote et de belles choses à voir dans cette accueillante région de l’Allemagne. Une chose est sûre, il faudrait vraiment un gros problème pour qu’on rate la prochaine édition, dans 4 ans… Clin d'oeil et félicitation à Nathalie et Hans, heureux parents dès lors et à Stan, pour le mariage de sa soeur...

Stéphane

 

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